Fondation Lucie et André Chagnon

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4 mai 2021

Notre réaction au dévoilement du rapport de la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse

Un projet collectif qui insiste plus que jamais sur la prévention

Nous saluons le travail colossal de la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse, présidée par madame Régine Laurent, ainsi que la participation active de multiples acteurs de la société civile qui ont su faire entendre la voix des jeunes et de familles tout au long du processus. Nous nous réjouissons que le rapport déposé par la Commission insiste sur la prévention et en fasse un projet de société. Nous rejoignons la volonté exprimée par le premier ministre du Québec de mettre en œuvre les recommandations de manière interministérielle et non-partisane.

Nous profitons de l’occasion pour rappeler que la prévention doit aller jusqu’à l’amélioration des conditions de vie pour nous assurer que chaque enfant, sans exception, puisse naître, se développer et s’épanouir dans la dignité, et ce dès sa conception jusqu’à l’âge adulte (voir notre mémoire devant la Commission).   

La prévention de la maltraitance passe donc aussi par la prévention de la pauvreté et la réduction des inégalités. Les politiques publiques prises individuellement ne peuvent agir de façon durable et efficace comme l’illustre le récent Portrait des politiques publiques 2021 de l’Observatoire des tout-petits. Il faut plutôt miser sur la somme des politiques (ex. : services éducatifs à l’enfance, éducation, services sociaux, logement, sécurité alimentaire, revenu familial, conciliation étude-famille-travail, transport…) pour parvenir à l’amélioration des conditions dans lesquelles se développent les enfants. Ces politiques doivent être cohérentes entre elles et actualisées dans une vision intégrée qui tient compte du continuum, des transitions et des milieux de vie.

Enfin, rappelons-nous l’importance de soutenir adéquatement les organismes communautaires et de mener un travail de collaboration et de proximité avec eux pour rejoindre les jeunes et les familles vulnérables. Nous nous engageons à jouer pleinement notre rôle philanthropique dans cette perspective. De plus, comme membre du Collectif petite enfance ou, encore, du Collectif des fondations québécoises contre les inégalités, notre organisation suivra avec beaucoup d’intérêt la mise en œuvre des recommandations du rapport de la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse.

Beaucoup a été dit, maintenant tout doit être fait pour que ce projet collectif laisse place, plus que jamais, à la prévention afin que chaque enfant puisse grandir dans la dignité.










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