81 % des Québécois jugent «inacceptable» la proportion de tout-petits vulnérables à leur entrée à l'école
MONTRÉAL, le 22 août 2016 - La proportion d'enfants vulnérables sur le plan du développement à la maternelle - un sur quatre - est jugée « inacceptable » par 81 % des Québécois, selon un nouveau sondage mené pour l'Observatoire des tout-petits. De plus, 91% des répondants affirment qu'il est important que la société priorise davantage le bien-être et le développement des enfants âgés de 0 à 5 ans. Le coup de sonde révèle également que près de neuf Québécois sur dix sont en faveur d'un investissement accru en petite enfance.
Réalisé par Léger auprès de 1 501 répondants entre le 12 et le 26 juillet 2016, ce sondage fait suite au premier événement de dialogue de l'Observatoire tenu en mai dernier. Quelque 700 acteurs provenant de milieux variés (élus municipaux, intervenants en petite enfance, représentants d'ordres professionnels, scientifiques, etc.) avaient alors identifié une série de mesures susceptibles de réduire l'écart de développement existant entre les enfants des milieux les plus favorisés (1 sur cinq) et ceux des milieux les plus défavorisés (1 sur trois) au moment d'entrer à l'école. Ce sont ces mesures qui ont été soumises à l'opinion des Québécois par Léger.
À consulter également :
- Le document synthèse qui regroupe les résultats de la démarche de consultation auprès des acteurs de la petite enfance et de la population québécoise
- L'infographie qui résume le document synthèse
- Une vidéo démontrant l'importance d'agir tôt dans la vie des enfants pour éviter les conséquences négatives que peuvent subir les plus vulnérables